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Le roi Louis XVIII est le frère cadet de Louis XVI. Il fut le premier des Rois de France à régner sur le pays après l'époque de la révolution et après l'Empire de Napoléon Bonaparte. Repères biographiques

Né le 17 novembre 1755 à Versailles, Louis Stanislas Xavier était le petit fils de Louis XV qui régnait encore à sa naissance. Il était le frère cadet de Louis XVI (Louis Auguste) et le frère aîné de Charles X.

Dans sa jeunesse, il reçut le titre de Comte de Provence et grandit à Versailles. Avant la Révolution française, le futur Louis XVIII avait manifesté son désaccord avec la politique menée par son frère aîné Louis XVI.

Pendant la période trouble de la révolution française, Louis Stanislas quitta la France avec un faux passeport anglais en 1791 pour échapper à la mort qui frappera son frère Louis XVI.

Après la mort de Louis XVI et celle de son jeune fils, l'enfant du temple, Louis XVII, en 1795, Louis Stanislas est d'emblée considéré comme le roi légitime, mais ne règnera de fait qu'après la chute de l'empire de Napoléon Ier en 1814.

Après la chute de Napoléon en 1814, le Congrès de Vienne doit décider du successeur de Napoléon à la tête de la France. Talleyrand complote de manière à faire monter sur le trône l'héritier de la monarchie, Louis XVIII, au lieu du fils de Napoléon, ou encore du maréchal Bernadotte.

Louis XVIII, à peine monté sur le trône, décide d'opter pour une monarchie constitutionnelle. Mais Napoléon Bonaparte tente de revenir sur le trône pendant la période des Cent jours qui pousse de nouveau le tout récent roi de France à l'exil, celui-ci sera de courte durée puisque Bonaparte connaît sa plus cuisante défaite à Waterloo, qui remet définitivement Louis XVIII à la tête de la France.

Connu pour ses positions modérées, Louis XVIII dut gérer l'héritage révolutionnaire et l'héritage des années napoléoniennes. Il mourut sans descendance le 16 novembre 1824 après dix années de "restauration", et c'est son frère qui monta alors sur le trône de France sous le nom de Charles X.

Dead Man est un film de Jim Jarmusch, sorti en 1995. Avec Johnny Depp, ce film a suscité l'enthousiasme du public. Analyse et synopsis.

Le film Dead Man de Jim Jarmusch est sorti en 1995 : ce film a marqué une génération de spectateurs, avec l'étrange histoire du héros William Blake, incarné à l'écran par Johnny Depp, toujours très convaincant et séduisant.

L'histoire nous plonge à la fin du 19è siècle aux États-Unis, à la suite d'un jeune homme nommé William Blake qui désire être engagé comme comptable chez Dickinson. Dépité de ne pas être embauché, William se rend chez une ancienne prostituée, Thel... qui était jadis fiancée au fils de Dickinson !

Mais voilà qu'en pleine nuit, ce fiancé revient pour tuer Thel... Wiliamm le tue pour se défendre, et le voilà parti en cavale avec Dickinson et ses sbires aux trousses. Le début d'une longue errance en compagnie d'un ami indien de fortune nommé... Nobody.

La bande originale de Dead Man a été composée par Neil Young. Elle est de toute beauté, et accompagne à merveille cette étrange histoire. Le film est truffé de références à l'oeuvre poétique de William Blake, et renforce l'aspect d'inquiétante étrangeté du scénario avec des images allégoriques et singulières.

Ce film qui dure 2h14 et a reçu le prix de la meilleure photographie lors du festival New York Films Critics Circle Awards en 1996. Le film a marqué les esprits par sa poésie doublée d'une profonde sauvagerie, cette longue errance qui fait découvrir des aspects de la nature absolument magnifique, l'exploration de la culture amérindienne comme des thématiques de la mort, de la spiritualité, de la littérature et de la poésie.

Amateurs de films d'action simples, passez votre chemin, car Dead Man est un film complexe, voire compliqué, que certains pourront trouver trop élaboré et trop raffiné avec ces rappels constants à l'œuvre littéraire de William Blake. Mon avis :

En dehors de ce côté un peu intellectuel qui peut en rebuter certains, le film est vraiment une réussite : côté photographie, rien à dire, c'est parfait, côté casting, c'est un excellent choix et les acteurs sont tous meilleurs les uns que les autres. Et surtout, ce film laisse une empreinte poétique par cette exploration d'un univers spirituel et sombre très bien réussie.

Le film Pierrot le Fou de Jean Luc Godard, d'une durée de 115 minutes, est un film sorti en 1965. Avec Jean Paul Belmondo et Anna Karina, ce film a laissé une empreinte indélébile dans les mémoires.

Pierrot le Fou raconte l'histoire de Ferdinand Griffon : ce père de famille vient de perdre son travail à la télévision, amer, désabusé, il n'en peut plus des mondanités et de sa vie étriquée et bourgeoise.

En rentrant chez lui après une soirée épouvantable d'ennui passée chez ses beaux-parents, il décide de s'enfuir avec Marianne, la baby-sitter, qu'il avait jadis aimé.

Voilà le couple parti en direction de la Méditerranée, leur chemin sera parsemé d'intrigues, d'aventures, de rencontres... Une vie palpitante à mille lieues de celle qu'il vivait à Paris, mais une vie dramatique autant que passionnée.

Ce film sorti en 1965, soit quelques années seulement avant la "Révolution" de mai 1968, en annonce déjà les prémices. On reconnaît dans le film le rejet d'une société de consommation bourgeoise et étroite, l'aspiration à la liberté, au bonheur, aux rêves qui caractériseront cette génération de 68. Les paysages sont splendides (la Montagne Sainte-Victoire notamment) et l'action est admirablement filmée.

Mention spéciale à Jean Paul Belmondo qui a peut-être trouvé dans ce film son meilleur rôle.

Le film est truffé de références littéraires (Rimbaud, Louis Ferdinand Céline) ou artistiques (Cézanne, Nicolas de Stael). La bande originale d'Antoine Duhamel et de Cyrus Bassiak (Serge Rezvani) est de toute beauté, et on appréciera tout particulièrement les scènes où Jean Paul Belmondo et Anna Karina chantent dans le film des chansons de Serge Rezvani.

Ce film si poétique et inspiré n'est pas dénué de défauts. L'un de ses principaux défauts est le côté didactique : le film est rempli de déclarations existentielles, philosophiques qui peuvent aujourd'hui rebuter le spectateur et qui malheureusement datent un peu. Il faut admettre que le film a vieilli même s'il demeure un chef-d'œuvre. La quantité de dialogue par rapport à l'action ralentit considérablement le rythme de film et il y a des longueurs.

Mon avis Ce film a marqué les esprits à sa sortie par les thématiques abordées qui semblaient révolutionnaires. Il a un peu souffert du passage du temps, mais demeure un film classique (un paradoxe) à découvrir pour la beauté de l'histoire, des paysages, et pour le jeu en chassé-croisé amoureux de Belmondo et Anna Karina.

Ce film de Jean Jacques Annaud s'inspire d'un roman de Marguerite Duras. Analyse et synopsis de ce film qui a défrayé la chronique lors de sa sortie.

Le film L'Amant est un film réalisé par Jean Jacques Annaud d'après le roman écrit par Marguerite Duras. Ce film est sorti en 1992, fruit d'une collaboration franco-britannico-vietnamienne.

Ce film n'est pas seulement le récit d'une romance ou d'un coup de foudre, car il met en scène la passion, le désir, l'éveil sentimental et sexuel d'une jeune fille de 15 ans.

Le résumé de l'intrigue est simple : l'héroïne est une jeune fille française de 15 ans qui vit avec sa famille en Indochine, dans les années 20. Elle rencontre un homme plus âgé qu'elle (il a 36 ans), chinois, riche, séduisant. Le film nous raconte les méandres de leur histoire passionnée, entre indifférence, mépris, séduction et passion.

Le casting du film est idéal pour l'histoire, entre la troublante féminité naissante de Jane March dans le rôle-titre et la séduction raffinée de Tony-Leung Ka-Fa dans le rôle de son amant mystérieux.

La bande originale du film a été primée lors de la cérémonie des Césars puisqu'elle a reçu le César de la meilleure musique écrite pour un film en 1993 ainsi que les Victoires de la Musique du meilleur album de musique originale de cinéma également en 1993 mais aussi l'Oscar de la meilleure photographie en 1993.

Le public n'a pas boudé ce film puisqu'il a compté en France 3156124 entrées. On peut noter également les points forts des dialogues ciselés par Annaud. Le scénario est agréable.

Si l'histoire est bien tournée et agréable à regarder, on peut déplorer cependant des longueurs dans ce film qui dure 115 minutes. C'est un peu dommage car les scènes d'amour sont pourtant bien filmées, mais il semble que Annaud n'a pas su conserver le rythme et le dynamisme de son histoire tout au long du film.

On peut également noter que Marguerite Duras qui a écrit le roman inspirant l'action du film, n'a pas du tout apprécié le parti pris de réalisation de Jean Jacques Annaud et a cessé toute collaboration avec lui sur ce projet.

Mon avis :

Un beau film qui évoque la naissance troublante du désir et de la sensualité chez une jeune fille de 15 ans, une musique formidable, mais des longueurs qui font que ce film n'est pas extraordinaire.

Issu d'une pièce de théâtre, le film 8 femmes de François Ozon est sorti sur les écrans en 2002. Synopsis et analyse de ce film.

"8 femmes" : le titre énigmatique du film de François Ozon est également très alléchant : Femme fatale ? Femmes au foyer ? Femmes... Mais de quelles femmes parle-t-il ? D'autant que le casting réuni à l'occasion du tournage a de quoi faire tourner la tête de plus d'un homme : Catherine Deneuve, Virginie Ledoyen, Danielle Darrieux et Emmanuelle Béart, Fanny Ardant, Isabelle Huppert, ou Ludivine Sagner s'y côtoient !

L'intrigue est des plus intéressantes également : l'action commence dans les années 50, en pleine préparation des fêtes de Noël où se retrouvent huit femmes.... Mais voilà que le maître de maison est assassiné à coups de couteau ! Dans ce cluedo infernal, l'intrigue examine tour à tour les coupables potentielles.

Chacune de ces 8 femmes, en y regardant de plus près, avait de bonnes raisons de commettre cet assassinat... Mais qui est la coupable ? Le châtelain avait, en effet, des liens avec chacune de ces huit femmes : sa femme, sa belle-mère, ses deux filles, sa belle-sœur, sa sœur cadette, sa cuisinière, sa domestique personnelle étaient présentes ce soir-là au château.

Sur cette histoire évoquant très fort les romans d'Agatha Christie, Ozon a brodé un film fort réussi, notamment en utilisant la musique de manière fort originale. En effet, l'histoire de chacune des protagonistes est ponctuée de morceaux de musiques singuliers, et chacune des ces huit femmes est également associée à une fleur pendant le générique du film.

La BO, très réussie, est signée Krishna Levy, grand compositeur spécialisé dans la musique de film. Le film dure 111 minutes.

Le résultat est très surprenant : car d'une histoire criminelle sommes toutes classique, Ozon a su faire des portraits de femmes tout en délicatesse, évitant l'écueil des clichés grâce à un humour noir et décalé qui est aussi l'une des marques de fabrique de ce film. Certains spectateurs ont trouvé que la facture du film et sa réalisation un peu trop classique, et il est vrai que si l'humour noir de l'histoire est son point fort, la manière de filmer ces actrices n'est sommes toutes pas très originale.

Mon avis :

Ce film est un bon moment de détente, sans être le film du siècle. J'ai particulièrement apprécié l'humour grinçant de l'histoire, et le jeu des grandes actrices qui sont légion dans ce film est tout simplement génial. Mention spéciale à la belle Fanny Ardant qui est très en valeur dans ce film.